Au premier chapitre, il aborde la migration des oiseaux en nous racontant les aventures de la Sterne arctique qui parcourt des milliers de kilomètres en une année. Tout en nous rappelant que c’est le «baguage» des oiseaux qui a permis aux ornithologues de confirmer ces longs déplacements annuels. Il revient sur les déplacements migratoires au chapitre 7 en parlant cette fois du Traquet motteux et du Bécasseau maubèche; une espèce menacée.
Dans une série de chapitres, l’auteur aborde différentes problématiques ayant un impact négatif sur les populations d’oiseaux. Il y est question des insecticides (biologiques ou chimiques), de la surpêche, de la chasse, de la capture pour la revente et bien sûr des changements climatiques. Pour chacun de ces éléments, il donne en exemple des espèces d’oiseaux qui sont affectées. Son fils ayant suivi le chemin du père, ils se permettent de comparer leurs observations espacées de plus de trente ans; telles espèces ne s’observent presque plus, telle autre est de retour. D’autres de ses textes présentent des pistes de conservation qui ont fonctionné comme la réintroduction du Grand tétras en Écosse. L’implication des agriculteurs pour réapprendre la cohabitation avec les Vautours fauves.
Il s’agit d’une série de courts textes qui ne sont pas nécessairement liés entre eux et qui s’adresse a un public le plus large possible. Les textes sont accessibles, bien écrits et captent notre attention. Le seul «bémol», c’est qu’il est question la plupart du temps d’oiseaux européen que nous connaissons moins bien en Amérique.
Grégoire Loïs est un ornithologue d’expérience. Il est directeur adjoint de Vigie-Nature, au Muséum national d’histoire naturelle et naturaliste à l’Agence Régionale de la Biodiversité d’Île-de-France.
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