mercredi 30 décembre 2020

Tutoriels pour l'identification des oiseaux (en anglais...)


En visitant la page web du « Saskatchewan Breeding Bird Atlas », vous aurez accès à une série de tutoriels d'identification des oiseaux. Il y a une vidéo d'une heure pour les débutants et cinq autres vidéos de 12 à 25 minutes pour différents groupes d'oiseaux.


Bien sûr tout cela est en anglais, mais avec les images plusieurs conseils qui y sont mentionnés peuvent aider à apprendre ou à se remémorer certains éléments importants à observer pour l'identification des oiseaux.


jeudi 24 décembre 2020

Histoire des oiseaux, de l’observation des oiseaux, de l’ornithologie...


Depuis le début de la pandémie, je me suis intéressé à l’histoire de l’ornithologie. Ce qui est fascinant, c’est qu’il est possible de trouver presque tout ce qui concerne les racines de ce volet de la science en ligne dans l’Internet, des documents les plus anciens, au plus récents! On se rend vite compte qu’il y a de multitude de façon d'aborder le sujet comme je l’avançais dans le choix du titre… Il y a l’histoire des oiseaux; l’Archæoptéryx est toujours le premier de la classe Aves, l’histoire de l’observation des oiseaux; c'est seulement à la fin du 19e siècle que se développe sérieusement l'observation des oiseaux. L'expression «birdwatching» est apparu en 1902 dans le titre d'un livre d'Edmund Selous en 1902, puis l’histoire de l’ornithologie; la publication de «Ornithologiae libri tres» par Francis Willughby et John Ray, en 1676 est considérée comme le début de l'ornithologie moderne.

Mon exemplaire de l'ouvrage
de C.E. Dionne
On peut avoir une perspective «mondiale» de l’ornithologie, comme il est possible de l’examiner sur un plan très local. Quelques clubs d’ornithologie ont rédigé leur histoire et c’est tout aussi fascinant. Qu’en est-il à l’échelle du Québec? Oui, Charles Eusèbe Dionne (1846-1925) est le premier ornithologue québécois et son ouvrage «Les oiseaux de la province de Québec», en 1906, a fait école. Voici un extrait de ce qu’il nous en dit dans sa préface :

«Croyant donc qu’un ouvrage de ce genre, mais se rapportant aux seuls oiseaux de notre province, pourrait contribuer à répandre, au sein de notre population, la connaissance de nos oiseaux, et servirait en même temps à lui faire aimer et protéger ceux qui sont utiles, je me suis décidé à l’entreprendre.

Depuis cette date, les oiseaux de l’Amérique du Nord ont été plus étudiés, leurs parcours géographique est devenu par suite de plus en plus localisé à mesure qu’ils étaient connus. Toutefois, il y a encore beaucoup à faire en ce sens.» - Charles-Eusèbe Dionne

Il en demeure pas moins que beaucoup d’autres choses peuvent être racontées pour nous faire connaître comment ce savoir s’est développé sur le territoire québécois. Je n’ai pas l’intention de vous décrire ce qu’il en est parce que l’essentiel de notre aventure avec les oiseaux a déjà été très bien résumé et raconté par d’autres. Je vais plutôt vous pister vers des documents qui représentent certainement un bon de départ pour ceux et celles qui auraient un intérêt à aller plus loin dans l’histoire de l’ornithologie québécoise.

Tout d’abord, si vous avez l’opportunité de lire le mémoire de maîtrise et la thèse de doctorat de Mariana Gosztonyi Ainley (1937-2008) vous en apprendrez énormément sur l’histoire de l’ornithologie au Québec, au Canada et en Amérique de Nord. Vous verrez comment tous les «personnages» qui construisent cette histoire sont étonnamment liés entre eux.

Ainley Gosztonyi, M. 1980. La professionnalisation de l’ornithologie américaine, 1870-1979, [Mémoire de maîtrise], Université de Montréal, 124p.

Ainley Gosztonyi, M. 1985. From Natural History to Avian Biology : Canadian Ornithology 1860-1950, [Thèse de doctorat], Université McGill, Montréal, 337p.

Par ailleurs, le parcours de madame Ainley est assez impressionnant en lui-même. Elle a notamment collaboré aux activités de la Société québécoise de protection des oiseaux pendant plus de vingt ans. Son parcours professionnel s’est finalement orienté vers la place des femmes dans les sciences dont l’ornithologie.

Toutefois, si vous souhaitez obtenir un résumé de ces gros documents, allez plutôt prendre connaissance de ces deux textes de messieurs Ouellet et Cayouette qui se trouvent en introduction du premier atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Ouellet, Henri. L’histoire de l’ornithologie – Le développement de l’ornithologie au Québec : des origines à 1960, pp. 5-10

Cayouette, Raymond. Notes sur les débuts de l’observation des oiseaux au Québec, pp.11-14

Tous deux dans Gauthier, J. and Y. Aubry (sous la direction de). 1995. Les oiseaux nicheurs du Québec: Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. Association québécoise des groupes d'ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux et Service canadien de la Faune (Environnement Canada), Montréal, Québec, 1295 p.

Si vous ne disposez que de peu de temps de lecture, cet article de Yves Hébert vous livrera l’essentiel des informations à connaître dans un français agréable et accessible.

Hébert,Y. 1997. Des oiseaux et des hommes : l’ornithologie de 1535 à nos jours. Cap-aux-Diamants, (51), 28-32

Pour tous ceux et celles qui apprécient les détails et les multiples chemins que peut prendre l’histoire d’une science, je vous invite à lire et relire tous les textes de Michel Gosselin paru dans le magazine QuébecOiseaux… et plus particulièrement celui-ci :

Gosselin, M. 2014. De Pierre Chasseur à Ernest Wintle : 100 ans d’oiseaux. Québec Oiseaux, 25 (3), 14-20


C’est d’ailleurs Michel Gosselin qui m'apprenait récemment dans un de ses articles que James Bond (1900-1989) un ornithologue américain, est la source de l’inspiration du nom du héros de Ian Fleming. En 1953, Ian Fleming, qui était un ornithologiste passionné, utilisait le guide d’identification de Bond et il a tout bonnement décidé que ce nom, James Bond, convenait parfaitement à son nouveau héros, le célèbre espion britannique.

mardi 22 décembre 2020

Avez-vous un intérêt pour les oiseaux d'Europe?


L'European Bird Census Council (EBCC) a publié au début décembre le deuxième  «European Breeding Bird Atlas» (EBBA2) un atlas des oiseaux nicheurs d'Europe.  Tout comme l'atlas québécois, les ornithologues européens ont été nombreux à se le procurer, une réimpression est en cours et les nouveaux exemplaires ne seront disponibles qu'en janvier 2021.


Monsieur Jean-Yves Paquet, directeur du Département Études de Natagora en Belgique , a présenté dans le cadre d'un webinaire cet immense projet de science citoyenne en Europe. Il aborde l'origine du projet, les recherches de terrain, les différentes cartographies, etc. Vous aurez une vue d'ensemble de ce projet coordonné par l'EBCC.

Visualisez la vidéo sur ce lien: https://youtu.be/Uw6cTQVHQY8

Voici le sommaire de la vidéo:

0' : Introduction et présentation de l'EBCC

9'10'' : Organisation de l'EBBA2

16'20'' : Contribution de la Belgique

36'40'' : Résultats et répartition des oiseaux en Europe

Ces informations sont essentiellement tirées du newsletter de la Centrale Ornithologique d'Aves.

dimanche 20 décembre 2020

Connaissez-vous le projet SnowStorm?


Le projet SNOWstorm est l'un des plus grands projets de recherche collaborative axés sur les Harfangs des neiges. Il est doté d'une équipe de scientifiques, de bagueurs et de vétérinaires qui pour la plupart sont bénévoles. Fondé en 2013, il est entièrement financé par des dons du public.

SNOWstorm partage toutes ses cartes de suivi des Harfangs munies de transmetteurs. Elles sont mises à jour régulièrement dès que de nouvelles données de transmission arrivent. Peut-être que l'hiver dernier vous avez observé «Dorval», «Montréal» ou «Yul» ?

Vous pouvez  aider les chercheurs du projet SnowStorm en soumettant vos observations à eBird, mais surtout en y joignant des photos des Harfangs. Ils souhaitent obtenir des photos où il est possible d'observer les Harfangs des neiges avec les ailes et/ou la queue ouvertes. Ce genre de photographies de bonne qualité permettent, dans de nombreux cas, de déterminer l'âge et le sexe des Harfangs, surtout pour les jeunes Harfangs. Les photos où l'oiseau est perché sont moins utiles pour cela.

Harfang des neiges sur un container de l'Aéroport de Saint-Hubert

https://www.projectsnowstorm.org/

samedi 5 décembre 2020

Choisir d’offrir des jumelles, mais lesquelles…?


On dit que l’observation des oiseaux exigent ce qu’il y a de mieux comme caractéristiques techniques d’une paire de jumelles. On s’entend que vos jumelles devront rapprocher les oiseaux observés, les rendre plus clairs et avec les bonnes couleurs. Meilleures elles seront, mieux vous pourrez voir les oiseaux et les identifier.

Bien qu’une paire de jumelles soit un outil de précision, elle n’est composée que de quelques éléments. Il s’agit d’un boîtier de préférence étanche qui contient trois composantes optiques qui en influencent la qualité générale. Les lentilles de l’oculaire (la plus petite), celles de l’objectif (la plus grande), et le prisme (le chemin entre les deux). La lentille de l’oculaire est une loupe et sa puissance est le facteur de rapprochement ou de grossissement. S’il s’agit d’un 8 vous obtenez une image huit fois plus proche ou plus grande que celle que vous verriez à l’œil nu. De son côté, l’objectif capture la lumière et le nombre qui lui est lié (par exemple 42) indique son diamètre en millimètres. Plus l’objectif est grand, plus il peut saisir de lumière.

Dans l’exemple précédent, il est fait référence à des jumelles 8x42 parce qu' elles sont les plus courantes. Il en est ainsi puisque ce format est le plus équilibré. Des jumelles avec un grossissement de 10x sont souvent jugées trop sensibles aux vibrations et le champ de vision est généralement plus réduit ce qui peut rendre le suivi d’un oiseau plus difficile. D’autre part, des objectifs de 42 mm de diamètre offrent un parfait équilibre entre luminosité, clarté et poids. Les jumelles plus compactes avec des objectifs plus étroits sont souvent bien plus sombres. On y perd en clarté et en précision des couleurs, pas idéal pour repérer et identifier des oiseaux.

Jumelle
Jumelles à prisme en toit
Jumelles à prisme de Porro













En ce qui concerne le prisme, la plupart des jumelles utilisent maintenant des prismes en toit, plutôt que les traditionnels prismes de Porro. Ceux-ci permettaient la fabrication de jumelles moins chères, mais plus lourdes, moins fiables et plus difficilement étanches. Depuis quelques années, les changements technologiques ont fait en sorte que le coût de fabrication des prismes en toit a fondu. Ainsi, ce type de jumelle reconnaissable par leur forme en H a envahi le marché.

Une autre technologie est également devenue moins coûteuse, les verres dits ED, c'est-à-dire à dispersion extra-faible. Les lentilles en verre de type ED sont généralement moins lourdes et elles transmettent mieux la lumière que les lentilles régulières. Aujourd’hui, de façon générale, les modèles de jumelles qui fourniront les meilleures performances utilisent des verres ED.

Des jumelles de qualité feront également l’objet d’un traitement des surfaces. Ces revêtements des lentilles et des prismes améliorent la transmission de la lumière, réduisent les reflets et renforcent la fidélité des couleurs. La complexité du traitement des surfaces peut constituer une différence clée entre les jumelles abordables, les jumelles de milieu de gamme et les jumelles de haut de gamme. Toutefois, le traitement multicouche intégral ou chaque surface optique reçoit plusieurs revêtements devrait faire partie de votre choix.

Élément parfois considéré comme anodin, mais fort important, les jumelles doivent pouvoir être utilisées avec ou sans lunettes. Une paire de jumelles ne fonctionne que lorsque votre œil est à la bonne distance de l’oculaire. Les lunettes vous éloignent de l’oculaire, il doit donc y avoir un mécanisme d’ajustement pour compenser. De bonnes jumelles seront pourvues d’œilletons qui se vissent ayant au moins deux crans pour rapprocher l’œil de l’oculaire.

Malgré tous les éléments considérés ici, il reste encore plusieurs aspects techniques qui pourraient être abordés comme la distance minimale de la mise au point, la largeur du champ de vision, la pupille de sortie ou encore le type de verre utilisé pour la fabrication des prismes… (BK-7, BaK-4, SK-15)! Il existe une pléthore de modèles de jumelles et les prix varient de 50$ à 5000$. J’estime qu’en 2020 vous pourrez obtenir de très bonnes jumelles pour une somme se situant entre 200 et 500 dollars. En dessous, la qualité n’y est pas vraiment et vous serez probablement déçu. Au-dessus, les avantages sont plus difficilement perceptibles, il faut s’y connaître pour les remarquer.

Voici les quatre boutiques spécialisées auprès desquelles la plupart des clubs d’ornithologie référent leurs membres. Ces quatre détaillants vous offres des jumelles de dix-huit compagnies différentes :

À Québec :

https://lenaturaliste.ca/fr/index.php

À Québec, Lévis et Trois-Rivières:

https://latulippe.com/fr/

À Montréal:

https://maisonastronomie.ca/

https://nature-expert.ca/fr/

Et pour ceux et celles qui voudraient creuser la question voici quelques sites web à visiter. Toutefois, soyez vigilant puisque plusieurs des modèles de jumelles offerts en Europe ne le sont pas nécessairement en Amérique du Nord. À tout le moins, il pourrait être plus difficile d’honorer la garantie et d’obtenir un service après vente de qualité…

Les ornithologues Mireille Poulin et Hugues Brunoni ont rédigé cette page sur le site de «Go oiseaux!» justement pour répondre à la question quelle jumelles devrais-je me procurer?

https://gooiseaux.ca/jumelles-pour-ornithologie/

Ornithomedia a été mis en ligne en 2001, il s'agit d'un site d’information sur l’observation et la protection des oiseaux. Essentiellement français, il tente de couvrir le monde francophone de l'ornithologie. On y vend aussi des produits.

http://www.ornithomedia.com/pratique/equipement/comment-choisir-ses-jumelles-00335.html

Le site TopOptics est probablement l’endroit où vous pourrez obtenir le plus d'informations techniques en français. Il s’agit cette fois d’un site Belge et on y vend aussi des produits.

http://www.topoptics.biz/choisir-jumelles-ornithologie.html

Le site Web «The Best Binocular Reviews» en est maintenant à la dixième année de ses «BBR Annual Awards» pour les meilleures jumelles de l’année selon eux.

https://www.bestbinocularsreviews.com/

Du côté américain vous pourrez faire un tour sur ces deux sites fort pertinents pour ce qui est du choix d’un modèle en particulier. N’oubliez pas que les prix sont en dollar US! Il s’agit du site de la National Audubon Society et de celui du Cornell Lab of Ornithology.

https://www.audubon.org/gear/binocular-guide

https://www.allaboutbirds.org/news/six-steps-to-choosing-a-pair-of-binoculars-youll-love/

mercredi 2 décembre 2020

«Lumière des oiseaux» de la trilogie «Histoires naturelles du Nouveau Monde»



Au début d’octobre j’ai fait part de mon heureuse découverte en vous parlant de «L’oeil américain» de Pierre Morency… Je viens de terminer le deuxième titre sa trilogie «Histoires naturelles du Nouveau Monde», intitulé «Lumière des oiseaux», c’est effectivement lumineux. Quelle plume! C’est plaisant à lire, c’est rafraîchissant… C’est curieux comment un livre peut nous placer un état pareil de calme et de sérénité. Bien sûr, il y est question de la nature et des oiseaux. En lisant, je prenais en note les noms des espèces d’oiseaux dont il nous parlait… pour me rendre compte plus tard qu’il y a un index des noms d’oiseaux à la fin du livre… Je vous souligne tout de même qu’il aborde le Grand héron, le Moqueur chat, les Colibris, le Goglu, le Macareux moine, le Pic flamboyant, en fait plus d’une centaine d’espèces sont mentionnées dans ses récits. Ce bouquin est à lire devant un lac ou devant un feu de foyer au bois...

P.-S. Les illustrations sont toujours de Pierre Lussier

Le Macareux moine de Pierre Lussier

Déclin des populations de Plongeon huard? - Deuxième Partie


Pour poursuivre au sujet du déclin des populations de Plongeon huard voici une tentative de résumé d’une deuxième étude. Celle-ci est américaine et concerne les lacs du Wisconsin. Elle est intitulée : «Plunging floater survival causes cryptic population decline in the Common Loon».

Les chercheurs sont d’avis que tout comme pour le Plongeon huard, de nombreuses populations de vertébrés sont en déclin et leurs aires de répartition géographiques se contractent, en grande partie en raison des menaces dues à l’intervention humaine. Ils tentent eux aussi de préciser les causes du déclin des populations de Plongeon huard. Ils décrivent la nature et l’importance du déclin des populations du plongeon huard (Gavia immer) en se basant sur l’analyse systématique d'une population de huards baguée. Au cours de leur enquête qui s’étend sur 27 ans, ils ont constaté que le poids des poussins ajusté selon l'âge a chuté de 11%, que la mortalité des jeunes poussins a augmenté de 31% et celle des plus vieux de 82%, et le succès à l'envol a diminué de 26%. Pendant ce temps, le taux de retour des huards non reproducteurs bagués («floaters») a plongé de 53% et la population adulte dans son ensemble a diminué de 22%. Étant donné qu’il y a moins de «floaters», le taux d'expulsion du territoire a diminué de 52% au cours de la période. Malgré la baisse des «floaters», l'occupation du territoire reste inchangée.


Les chercheurs sont intrigués par cette apparente contradiction entre la stabilité de l'occupation du territoire et la forte baisse des «floaters». Selon eux, cela pourrait s’expliquer par:

  1. le fait que les huards vivent jusque dans la vingtaine, de sorte que les territoires vacants s'accumulent lentement;
  2. le fait que les huards «floaters» ne revendiquent pas de territoire avant l'âge de 5 à 11 ans, de sorte qu'une baisse de la production de poussins n'influence pas rapidement la taille de la population reproductrice;
  3. le fait que la plupart des «floaters» ne s'installent jamais, de sorte que leur diminution pourrait malgré tout laisser un nombre suffisant de candidats à la reproduction pour combler les territoires vacants.

Malheureusement les chercheurs disposent de peu de données leur permettant d'estimer le point de bascule au-delà duquel une population de «floaters» (candidats à la reproduction) devient trop petite pour combler les territoires disponibles pour la reproduction de la population de Plongeon huard. En conséquence, ils s’inquiètent du fait que la diminution des populations de «floaters» peut masquer de futures baisses majeures des populations reproductrices. Ils remettent même en question les tendances démographiques d'autres populations de Plongeons huards, dont les populations de «floaters» sont largement inconnues.

Pour consulter l’étude : https://academic.oup.com/condor/advance-article/doi/10.1093/condor/duaa044/5897435

Note : Les «floaters» sont généralement de jeunes adultes, mâle ou femelle, qui ne disposent pas d’un territoire de reproduction. Certains de ceux-ci vont chercher à évincer l’un des membres du couple propriétaire pour éventuellement se reproduire. Ces batailles de territoires chez les Plongeons huards peuvent être violentes, des blessures surviennent.